Projet associatif 2021-2026

Pourquoi un nouveau projet associatif ? Le mot du président

Notre association existe depuis presque quarante ans. Créée par des familles concernées, elle a permis l’ouverture du Foyer d’accueil médicalisé (FAM/EAM) « Résidence Algira » qui accueille depuis 2002 à Orsennes des personnes victimes de traumatismes crâniens et/ou de lésions cérébrales acquises.

Notre projet associatif élaboré en 2015 arrivant à son terme, nous avons décidé d’élaborer un nouveau projet associatif, document couvrant la période de 2021 à 2026.

Nous allons redéfinir les axes sur lesquels nous souhaitons fonder notre action pour les prochaines années en vue d’offrir un service de qualité optimale aux personnes accueillies et à leurs familles.

Les administrateurs et les professionnels se sont mobilisés pour mener une réflexion sur l’association, sur son environnement, sur l’évolution du public accueillis et sur la manière de répondre au mieux à ces nouvelles attentes. Mais la crise sanitaire qui sévie depuis près de trois ans n’a pas permis de réaliser un travail collaboratif aussi intense que nous le souhaitions. Néanmoins, nous avons pu maintenir une journée associative en septembre 2022 qui a rassemblé les résidents, les familles, le personnel, les administrateurs et les partenaires. Ceux-ci ont pu échanger au cours d’ateliers sur le thème de l’inclusion après des interventions très appréciées. 

Ce projet qui se veut être un document de référence, transcrit la synthèse de nos travaux et présente les orientations stratégiques de notre association pour les cinq prochaines années. Il s’efforce de prendre en compte les enjeux actuels en matière de politiques sociales avec la volonté de favoriser la continuité des parcours de vies, la dynamique de l’inclusion et les coopérations territoriales. Il traduit de manière condensée notre volonté de maintenir et de renforcer le cap à suivre en portant l’ambition d’offrir un service de qualité à chaque personne accompagnée dans notre établissement.

Je terminerai ce propos par une citation de Charles GARDOU extrait de son livre "La société inclusive, parlons-en ! » : « Il n'y a pas de vie minuscule », ce qui nous éclaire un peu plus sur le sujet « Être inclusif n’est donc pas faire de l’inclusion, pour corriger a posteriori les dommages des iniquités, des catégorisations et des ostracismes. C’est redéfinir et redonner sens à la vie sociale dans la maison commune, en admettant, que chacun est légataire de ce que la société a de plus précieux ; que l’humanité est une infinité de configurations de vie et une mosaïque d’étrangetés ; que la fragilité et la modestie ne sont pas synonymes de petitesse ; qu’il ne suffit pas aux hommes de venir au monde et que, jusque dans leurs plus secrets replis, ils désirent se sentir exister ; que l’équité et la liberté constituent le ciment d’une communauté humaine ».

Le projet associatif à télécharger :

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